Un rapport de l’Organisation Mondiale de la Santé Animale (OIE) souligne les conséquences importantes de la mauvaise utilisation des antimicrobiens dans la production animale.
L’Organisation Mondiale de la Santé Animale (OIE) a récemment (mis en lumière) expliquée la situation dramatique des systèmes nationaux de santé animale dans le monde entier. Conformément à un compte-rendu détaillé, la qualité des Services Vétérinaire permet une marge d’amélioration considérable, concernant en particulier des questions relatives au commerce et à l’usage des antimicrobiens.
Il faut souligner que plus de 100 pays évalués ne disposent pas d’une législation significative relative aux conditions appropriées d’importation, de production ou de distribution des produits vétérinaires- y compris les antimicrobiens, une situation qui peut entraîner l’industrie animale dans une véritable désorganisation si aucune mesure n’est prise dans un avenir rapproché.
Par conséquent, les restrictions sont absentes et presque tout le monde dans ces pays peut accéder aux antimicrobiens. Plus grave encore, ces produits peuvent être frelatés, car ils circulent comme des marchandises courantes, ce qui signifie qu’il est pratiquement impossible de maîtriser la façon dont ils sont utilisés chez les animaux.
Cependant, la situation n’est préoccupante seulement pour l’industrie animalière elle-même. Du fait que ces antimicrobiens- peuvent être trouvés même par internet- étant donné leur usage à des fins non-thérapeutiques : sur les arbres fruitiers pour contrôler les maladies des bactéries ou dans l’aliment des animaux comme promoteurs de croissance.
Bien qu’il ait certaines mesures à prendre pour prévenir la résistance aux antimicrobiens chez les animaux, les pays devraient faire preuve de prudence et coopérer ensemble pour veiller à ce que le commerce mondial soit propre et à l’abri des risques antimicrobiens. A lire le rapport complet d’OIE.