Le Forum mondial sur les mycotoxines, grâce aux algues ! | Olmix

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Le Forum mondial sur les mycotoxines, grâce aux algues !

Le Groupe Olmix a sponsorisé la 10e édition du Forum mondial sur les mycotoxines qui s'est tenu à Amsterdam (Pays-Bas) du 12 au 14 mars.

« Une chaîne logistique exempte de mycotoxines est-elle possible ? » – tel a été le sujet central des débats de la 10e édition du Forum mondial sur les mycotoxines, le principal rendez-vous international sur les mycotoxines qui s'est tenu à Amsterdam (Pays-Bas) du 12 au 14 mars. Cette année encore, l'événement a réuni plusieurs centaines de représentants de l’industrie agroalimentaire et de l'alimentation animale, ainsi que des experts universitaires et gouvernementaux venus du monde entier pour échanger et partager leurs connaissances sur la façon d'élever le contrôle des mycotoxines au niveau supérieur.

En tant qu'acteur mondial clé dans le contrôle du risque d’apparition de mycotoxines, il était naturel pour le Groupe Olmix d'être le silver sponsor de l'événement. L'entreprise y a donc joué un rôle prépondérant, tant au niveau de l'espace d'exposition − où nos capteurs de toxines spécifiques à base d'algues et nos stratégies de réduction des niveaux de mycotoxines à la ferme ont suscité un vif intérêt parmi les visiteurs et partenaires – que dans le programme officiel de la conférence.

Chef de produit For Feed du Groupe Olmix, María Ángeles Rodríguez est l'une des plus éminentes spécialistes du sujet. Elle a assuré une excellente présentation technique sur l'efficacité des stratégies de détoxification des mycotoxines pour assurer la sécurité des aliments pour animaux, qui s'est ouverte sur un tour d'horizon de la présence de mycotoxines dans les aliments pour animaux et les matières premières, avant de s'intéresser en détail aux agents détoxifiants des mycotoxines.

« Les mycotoxines sont les métabolites secondaires de différents champignons qui contaminent les aliments pour animaux et les matières premières, le plus souvent de façon simultanée et à de faibles concentrations. Compte tenu de leur prévalence et des effets observés sur la santé humaine et animale, les aflatoxines, les fumonisines, le déoxynivalénol, l'ochratoxine A et la zéaralénone sont considérées comme les cinq principales mycotoxines sévissant dans l'élevage. La stratégie la plus rentable pour contrer les effets de ces mycotoxines à l’origine de contaminations multiples dans l'industrie des aliments pour animaux consiste à utiliser des agents détoxifiants », a-t-elle expliqué.

D'après Mme Rodríguez, une distinction claire doit être établie au sein du vaste ensemble des agents détoxifiants, et il convient d’introduire des concepts tels que la « biodisponibilité des mycotoxines » ou la « dégradation des mycotoxines » pour les distinguer en deux catégories : les agents adsorbants et les agents bio-transformants.

« D'un côté, nous avons les agents adsorbants qui, grâce à leur inclusion dans les aliments composés, contribuent à réduire la biodisponibilité des mycotoxines, ce qui revient à réduire leur absorption. De l'autre, nous avons les agents bio-transformants de type microorganismes ou enzymes qui visent à dégrader les mycotoxines en des métabolites moins toxiques. Les agents adsorbants les plus employés sont les charbons actifs, les aluminosilicates (HSCAS), les aluminosilicates modifiés et les parois cellulaires de levures. Les agents bio-transformants englobent un large éventail de bactéries, de champignons et d'enzymes, bien que seuls quelques-uns soient utilisés dans les produits commerciaux », a précisé Mme Rodríguez.

L'experte a ensuite expliqué que l'efficacité de ces agents peut varier en fonction de différents facteurs et paramètres, sans oublier la méthode d'évaluation utilisée pour les étudier.

« L'efficacité des agents adsorbants dépend des interactions intermoléculaires entre l'agent adsorbant et la mycotoxine. S’agissant des agents bio-transformants, elle dépend de l'activité et de la survie du microorganisme à l'intérieur du tube digestif, de la spécificité de l'enzyme et de son substrat, du temps nécessaire pour que la réaction enzymatique se produise, de la toxicité des métabolites produits et de leur absorption intestinale par rapport à la mycotoxine mère. Ainsi, nombreux sont les paramètres à prendre en compte, sans oublier la méthode d'évaluation employée pour étudier ces agents. Les résultats in vitro doivent être analysés et interprétés avec discernement, et des essais de rendement in vivo complémentaires doivent être disponibles pour pouvoir juger de l'efficacité d'un agent. »

Enfin, Mme Rodríguez a évoqué la technologie Olmix et donné de précieux éclaircissements sur les capteurs de toxines Olmix qui réduisent efficacement la présence de mycotoxines difficiles à adsorber, telles que le déoxynivalénol (DON) ou les fumonisines :

« Les solutions Olmix associant extraits d’algues et argile ont prouvé leur efficacité sur un modèle gastrointestinal in vitro dynamique et spécifique face à des mycotoxines de structure complexe telles que le DON et les fumonisines ».

 

Posters techniques dans l'espace d'exposition

Le Groupe Olmix espère avoir le plaisir de vous rencontrer à l'occasion de la prochaine édition du Forum mondial sur les mycotoxines !