Journée terrain Plant Care lors du Breizh Algae Tour 2018 | Olmix

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Journée terrain Plant Care lors du Breizh Algae Tour 2018

Pour la seconde journée du Breizh Algae Tour 2018, Olmix Group a convié les participants sur l’exploitation Gollwitzer Agrar à Brandenburg an der Havel, en Allemagne, afin d’aborder les sujets techniques prépondérants pour la production végétale.

La nécessité de mettre en lumière la grande complexité des défis actuels qui concernent la production végétale et l’urgence de s’adapter au contexte de l’accroissement rapide de la population mondiale et du changement climatique, a conduit Olmix à organiser une journée terrain lors de la seconde partie du Breizh Algae Tour 2018.

Se déroulant sur le site de l’exploitation Gollwitzer Agrar à Brandenburg an der Havel en Allemagne, l’évènement a réuni plus de 100 professionnels, experts de la filière végétale, afin d’échanger les connaissances et les expériences sur les thématiques telles que la fertilité du sol, la stimulation de la production des cultures et l’économie circulaire.

« Le monde a besoin de produire plus et mieux avec moins. Nous devons trouver et développer les moyens pour soutenir cette nouvelle façon de produire et les algues sont l’un de ces moyens. La vision globale d’Olmix Group est de réduire l’utilisation des pesticides et des engrais chimiques en agriculture. Pour cela, une gamme complète de produits est développée pour les agriculteurs dans le but d’améliorer la qualité des sols et de la nutrition des cultures, ainsi que la résistance des plantes aux stress. Notre ambition est ainsi de proposer une gamme à 360°, basée sur les algues, afin de soutenir l’agroécologie » affirme M Jean-Marie Bocher, Directeur international d’Olmix Group, lors de l’allocution d’ouverture.

Jean-Marie Bocher (Olmix Group).

Jean-Marie Bocher (Olmix Group).

En effet, la transition des exploitations agricoles vers de nouvelles méthodes de production est l’un des grands défis auxquels les agriculteurs ont à faire face aujourd’hui. L’enjeu est clair : les acteurs de la filière doivent apprendre à limiter davantage l’usage des intrants chimiques et pour cela mettre en œuvre de nouvelles alternatives plus naturelles telles que les biopesticides.

« Les agriculteurs doivent développer l’observation, choisir les meilleurs outils et faire évoluer leur modèle de production. Nous devons avancer vers une agriculture à faible émission de carbone ! L’agroécologie est avant tout une agronomie du carbone et le sol est la base du produire plus avec moins. L’activité biologique en est la clé et nous devons améliorer son fonctionnement. » explique Sébastien Roumegous du Centre de Développement de l’Agroécologie en France.

Sébastien Roumegous (Centre de Développement de l’Agroécologie, France).

Améliorer les pratiques agricoles grâce aux algues !

Durant l’après-midi, les ateliers techniques se sont concentrés sur les biosolutions algo-sourcées permettant de soutenir la transition vers une façon plus durable de produire, en gérant plus efficacement les cultures, les fourrages, les sols et la qualité de l’eau. 

Tout d’abord, M Carsten Bammann, Product Manager Olmix Group, a rappelé la mauvaise situation de la qualité des eaux dans plusieurs pays européens, en parti liée à des usages massifs d’engrais et d’intrants chimiques :

« La qualité de l’eau est une priorité pour l’environnement et la santé humaine. Il y a une préoccupation croissante en ce qui concerne les excès de nitrates dans l’eau. Ces excès proviennent non seulement de l’usage de grandes quantités d’engrais chimiques et d’engrais de ferme, mais aussi du disfonctionnement des sols. Encore une fois, tout commence dans le sol : des conditions anaérobies prédominantes dans le sol conduisent à la putréfaction des matières organiques et à l’émission de gaz tels que le CO2, l’ammoniac et le méthane ! ».

Carsten Bammann (Olmix Group).

Il est certain que le sol constitue la base de la production mais…comment faire un bon diagnostic de son fonctionnement pour en améliorer sa fertilité ? et comment stimuler efficacement son activité biologique ?

« La seule façon de créer de la porosité dans les couches sous-jacentes du sol passe par la stimulation de l’activité biologique et le développement racinaire. Aucune machine ne peut intervenir dans ces horizons… L’activité des vers de terre est également capable de créer de la porosité en remontant à la surface pour prélever les matières organiques et en redescendant pour les digérer ! Si vous exportez trop de matières organiques en dehors des champs, vous ne laissez pas suffisamment de nourriture pour les vers de terre et donc vous réduisez leur capacité à mélanger le sol et à créer des galeries. Le gros défi pour les prochaines générations d’agriculteurs est de limiter l’usage des engrais en maximisant le potentiel de ce qui a sous nos pieds : c’est-à-dire le sol et son activité biologique », insiste Benoît Le Rumeur d’Olmix Plant Care.

Benoit Le Rumeur (Olmix Group).

Benoit Le Rumeur (Olmix Group).

De fait, Olmix est largement investi dans la recherche pour produire avec moins d’intrants chimiques et parie sur l’efficacité de biosolutions telles que les biostimulants et les biopesticides qui développent les défenses naturelles des plantes tout en améliorant la rentabilité des cultures. Des extraits spécifiques d’algues ont démontré leur extraordinaire potentiel dans ce domaine !

« En raison de l’environnement spécifique dans lequel poussent les algues, celles-ci développent des propriétés uniques pour résister aux stress. Les molécules extraites des algues par Olmix renforcent la résistance des cultures aux stress abiotiques (chaleur, froid, sécheresse…). Déjà producteur de biostimulants algo-sourcés, Olmix Group travaille actuellement au développement de biopesticides à base d’extraits d’algues :

  • Les biostimulants améliorent l’absorption des nutriments par la plante ainsi que sa résistance aux stress abiotiques.
  • Les biopesticides aident la plante à mieux résister aux maladies et à réduire ainsi l’utilisation des pesticides chimiques.

Florian Tilly et Emmanuel Bausson (Olmix Group).

De récents essais menés avec des partenaires techniques tels que Sciences Agro Atlantique ou Vegenov démontrent l’efficacité de ces biosolutions algo-sourcées sur le rendement et sur la rentabilité des cultures. » ont rappelé Florian Tilly et Emmanuel Bausson d’Olmix Plant Care lors des ateliers.

Enfin, l’économie circulaire à l’échelle de l’exploitation a été abordée par Jérôme Alix et Franck Bienne d’Olmix Plant Care, qui ont mis en lumière la valeur des matières organiques présentent sur l’exploitation au bénéfice des cultures et des fourrages :

« L’utilisation d’engrais minéraux et d’effluents d’élevage génère des émissions de carbone et d’azote. Ces pertes sont non seulement une perte économique mais aussi provoquent des dommages sur l’environnement. Aujourd’hui le modèle global est un modèle « passoir ». Il est donc indispensable de maximiser le recyclage des éléments : le carbone pour nourrir le sol et les nutriments pour nourrir les plantes. Chaque composant de la biodiversité du sol est essentiel pour transformer les résidus de cultures et les engrais de ferme… Si l’un des composants est manquant, la transformation des matières organiques sera incomplète ! Grâce aux algues et aux propriétés des oligo-éléments, Olmix fournit des solutions pour améliorer la qualité du sol et optimiser la transformation des matières organiques. » soulignent en conclusion les deux intervenants.

Jérôme Alix et Franck Bienne (Olmix Group).

A l’issu des ateliers, M Hervé Balusson, Président Directeur Général et fondateur d’Olmix Group, a conclu  la journée aux côtés de M Stefan Schulze-Bergcamen, propriétaire de l’exploitation qui a accueilli cet évènement, en remerciant l’ensemble des intervenants et des participants pour la qualité des échanges.